Association Culturelle Excit'oeil

Le mardi 22 mars  Richard Mailfert, ancien vice-président d'Excit'oeil, était présent au vernissage de l'exposition de dessins de Thierry Meymerie à la galerie l'app'Art.

Il avait eu l'occasion récemment de converser avec lui au castelet du Château d'Excideuil, lors   de la dédicace du livre d'art de Leonne Hendriksen, Mémoire d'éphémères, organisée par les coprésidentes actuelles d'Excit'oeil.

 Il avait été d'emblée séduit par l'évocation de son travail et le vernissage du 22 mars l'a conforté dans sa première impression. Laissons-lui la parole:

"Cette deuxième rencontre avec l'artiste m'a confirmé  la qualité de son art du graphisme au trait, puisant l'inspiration dans "ses racines" et pour ceux qui vont découvrir ses oeuvres, il ne s'agit pas là d'un jeu de mots.

Comme il le dit lui-même, "le travail du trait , des valeurs de noirs des détails, du vide et du plein en laissant une place à l'accident, à l'inconscient, m'a parlé rapidement et j'ai commencé à travailler dans ce sens". 

Il est d'ailleurs fascinant de le voir travailler sur la table, face à sa feuille de papier, à côté d'une trousse débordant de feutres  noirs très fins(0,03mm). Il en épuise beaucoup!

Un des leitmotiv de son oeuvre est la présence de cercles  ou d'ovales énigmatiques, parfois suggérés, parfois incomplets dans le trait, ouverts tels des embryons  mystérieux d'une re-naissance psychanalytique. Peut-être parce qu'il est en partie autodidacte, on ressent à ses côtés une humilité humaniste très séduisante".

Le soir du vernissage Richard Mailfert a confirmé l'affluence du public!

Exposition ouverte du lundi au samedi de 14h30 à 18h30 jusqu'au 2 avril 2022

 Un accès libre et gratuit à l'exposition est proposé de 17h à 18h et de 19h30 à 21h en présence   de son commissaire  Inna  Maaimura.

Le dévernissage commence à 18h

Réservation obligatoire auprès du Musée de la Préhistoire.

"La solitude du paysage" à la Galerie 66 croise avec bonheur les peintures de Catherine Aerts-Wattiez et les gravures d'Emmanuel Gatti. 

On adhère d'emblée à la proposition du titre de l'exposition et l'esprit s'envole vers des réminiscences de paysages anciens, comme des lambeaux d'enfance aux couleurs passées (tableaux de Catherine Aerts) ou disparues,(gravures d'Emmanuel Gatti) sur lesquels l'imaginaire  s'exerce, à la recherche d' impressions révolues. 

Le hasard a voulu que, ce jour-là, la journaliste culturelle du- quotidien Sud-Ouest, Chantal Gibert,  a franchi le seuil de la Galerie pour interviewer Catherine Aerts. Belle occasion d'échanges à trois sur l'exposition.

Lorsque la journaliste a évoqué le spectacle "La disparition du paysage " mis en scène par Aurélien Bory à partir du livre de Jean-Philippe Toussaint, auquel elle avait assisté tout récemment à l'Agora de Boulazac, j'ai sursauté. Pincement au coeur, car je n'avais pas pu être présente. Mais je connais le texte et je suis allée voir les extraits du spectacle proposés  sur internet. Nous nous sommes mises d'accord sur la parenté entre les oeuvres picturales et l'oeuvre littéraire.

" Ma fenêtre est un tableau, un rectangle parfait  encadré par les châssis dormants en bois brun des travées."(page 12, Editions de Minuit)

"Je suis toujours , physiquement, à Ostende, immobile dans mon fauteuil roulant au sixième étage(...),mais mon esprit a pris le large  (...)Je me mets alors à construire sur ce canevas ostendais, sur ses fonctions flamandes, des paysages asiatiques, des villes japonaises qui viennent se superposer àn la plage réelle que j'ai sous les yeux."(page 14)

Une très belle exposition, qui touche l'âme. La lecture de "La disparition du paysage" en sera le parfait complément.

L'exposition se poursuit jusqu'au 9 avril 2022.

texte et photos DLLT

Sur scène trois danseurs  plongent  dans l'univers poétique de leurs souvenirs qui déclinent tous les registres, à travers l'expression des corps et la manipulation des objets.

 Douceur, tendresse, impertinence, drôlerie accompagnent les images de la vie quotidienne.