Le magnifique château de Biron a trouvé des hôtes à sa mesure avec les ogres que Lydie Arickx y a installés. Une osmose évidente s'est opérée entre les lieux et les fantasmes de l'artiste. S'y côtoient des sculptures monumentales, des peintures grand format, et des objets très petits qui ont pris place dans des salles devenues "cabinets de curiosité".
Le visiteur se trouve plongé dans l'univers terrifiant des contes de l'enfance, celui du petit Poucet et du chaperon rouge, où se côtoient tous les monstres dévoreurs: l'ogre et l'ogresse, le loup, les araignées, le château hanté, la forêt qui engloutit les innocents. Et en même temps il sait bien que les contes de fées ont laissé des traces et que les ogres existent toujours sous des formes diverses, ainsi que les loups prédateurs. Et donc "Tant qu'il y aura des ogres.." l'exposition-installation de l'artiste landaise sera de saison.
dans la chapelle les voilages rythment l'espace et les oeuvres exposées laissent présager une possible résurrection avant que le visiteur se perde dans l'antre de l'ogre qu'est le château.
Le ventre de la forêt qui abrite l'ogre, comme l'araignée, avale sa proie
au fil de la déambulation le visiteur découvre le collier de l'ogre etl'autoportrait de l'artiste enfermée dans sa bulle
trophées et galerie de portraits
La cuisine de l'ogre
les petits objets du "cabinet de curiosités" de Lydie Arickx, un autre aspect de son talent
métamorphose de la nymphe de la nature prête à quiitter, on présume, le château de l'Ogre, pour prendre son envol